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Parcours patient

La consultation d’annonce de radiothérapie.

Le médecin que vous rencontrez en première consultation est un oncologue radiothérapeute.

La décision de radiothérapie est toujours validée en réunion de concertation multidisciplinaire.

L’oncologue radiothérapeute discute avec vous des raisons des modalités de votre traitement (type : radiothérapie seule ou radiothérapie associée à une chimiothérapie ; durée, forme : avec hospitalisation conventionnelle, de jour, à domicile, traitements purement externes) et de ses effets secondaires potentiels.

Ces traitements sont très souvent compatibles avec une vie socio-familiale normale, parfois même avec la poursuite de votre travail. N’hésitez pas à aborder ces points lors de votre première consultation ; le médecin et son équipe (sociale notamment) sont là pour minimiser toute perturbation d’ordre pratique ou émotionnelle inhérente à ces traitements.

Il est difficile de retenir toutes les informations qui vous sont communiquées. Ne vous inquiétez pas. Vous revoyez votre médecin référent dès la mise en route du traitement. Il répond à vos interrogations lors de ces prises de contact successives. Vous pouvez aussi avoir une consultation d’annonce paramédicale.

Pensez à vous faire accompagner, de temps à autre, d’un parent ou d’un ami. Il pourra rediscuter avec vous d’un point resté obscur ou poser au médecin une question que vous auriez omise.

Préparation de la radiothérapie

Scanner de dosimétrie

Le simulateur virtuel est un ensemble technique composé d’un scanner grand tunnel, d’une table plane similaire à celle des appareils de traitement, d’un système de lasers mobiles pour repérer les volumes et des stations de travail permettant la reconstruction tridimentionnelle de la région à traiter. Le repérage des volumes, la proposition de balistique des faisceaux, les images de références peuvent être réalisés en temps réel ou en différé après le départ du patient sur le « volume virtuel » reconstruit par l’ordinateur. 

Scanner 4D

Le système comporte une caméra infrarouge associée à un ordinateur couplés au scanner (pour la préparation) ou à l’accélérateur (pour le traitement) qui visualise un objet réfléchissant posé sur l’abdomen du patient. Au niveau de l’acquisition, un mode dit rétrospectif permet d’acquérir les coupes sur chaque phase du cycle respiratoire (le nombre de phases est fixé à 10 entre deux inspirations). Le travail de synchronisation des coupes scanner et de la courbe respiratoire génère une image composite résultant de la superposition du volume durant un cycle respiratoire et permet la détermination du volume cible.

Le système est aussi capable d’acquérir les volumes en mode prospectif. Dans ce cas, l’ordinateur de la caméra déclenche la production des RX pour un niveau d’amplitude respiratoire choisi. Ce mode est intéressant pour le traitement de la glande mammaire afin de protéger de manière optimal les organes à risque. 

Fusion d’images

L’arrivée de la simulation virtuelle par scanner conjuguée aux techniques d’imagerie numériques que sont la TEP (Tomographie par émission de positons) ou l’IRM (Imagerie par résonance magnétique) a permis de franchir un pas très important dans la qualité de repérage des tumeurs et des organes à risques. L’imagerie TEP est une imagerie fonctionnelle. Elle montre dans le corps du patient l’image des cellules tumorales qui consomment et retiennent davantage un sucre radioactif à base de fluor 18 (18F-FDG Fluoro-DesoxyGlucose) que les cellules saines. Cette technique apporte une précision nouvelle parce qu’elle permet de visualiser la tumeur active, de vérifier l’envahissement ganglionnaire, et de détecter des métastases. 

Fusion IRM/scanner pour la préparation d’un traitement de prostate

Fusion TEP/scanner pour la préparation d’un traitement de métastase pulmonaire

Dosimétrie

La dosimétrie est l’étape pendant laquelle le physicien ou le dosimétriste calcule et optimise sur un ordinateur dédié la distribution de dose à l’intérieur du patient. La dose est calculée en 3 dimensions dans tous les volumes. Ce calcul tient compte de l’ensemble des données anatomiques du patient et des mesures qu’il a effectuées sur les faisceaux d’irradiations propres à chaque accélérateur. Il peut décider en accord avec le radiothérapeute de modifier la balistique d’irradiation ou de modifier tel ou tel faisceau pour obtenir une distribution de dose optimale qui permet d’irradier la tumeur le mieux possible tout en épargnant les tissus sains.

Contrôle qualité

Le Centre de la Baie a élaboré un programme d’assurance de qualité répondant aux exigences de l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) afin de renforcer les actions déjà entreprises pour améliorer la qualité et la sécurité des traitements. Ce programme qui engage la responsabilité de la direction du groupe hospitalier repose sur :

– une gestion documentaire exhaustive ;

– une étude des risques encourus par les patients ;

– une analyse des situations indésirables ou des dysfonctionnements potentiels tant sur le plan organisationnel, humain que matériel ;

– un contrôle régulier de tous les matériels participant à la chaîne de traitement.

Les séances de radiothérapie

La dose prescrite est toujours fractionnée en plusieurs séances, de l’ordre de 3 à 5 par semaine. Plus rarement, certains traitements nécessitent 2 séances par jour. Chaque séance dure de 10 à 20 minutes. Pendant la durée de traitement, le patient est en permanence vu et entendu par les manipulateurs et manipulatrices, grâce à un système audio – vidéo.

Le suivi pendant et après la radiothérapie

Lors du traitement par radiothérapie qui peut durer de 1 semaine à 8 semaines en fonction de la localisation tumorale, il existe au minimum une consultation hebdomadaire de suivi afin de prévenir et/ou de traiter les éventuels effets secondaires qui pourraient apparaitre. Ceux-ci disparaitront progressivement après la fin de la radiothérapie.

Il existe également une consultation un mois après la fin du traitement par radiothérapie avec l’oncologue radiothérapeute afin d’initier la surveillance et/ou d’envisager des traitements complémentaires.